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Le deuxième dimanche de l’Avent nous invite à nous convertir, à ajuster nos vies à ce que Dieu attend de nous.

Quand nous regardons la vie de Joseph dans les évangiles, il y a une première chose que nous pouvons observer : Joseph laisse le champ libre à l’action de Dieu dans sa vie, même si cela vient le bousculer dans ses projets. Joseph agit en se laissant guider par l’Esprit du Seigneur dont nous parle Isaïe dans la première lecture de ce dimanche : esprit de sagesse et de discernement, esprit de conseil et de force.

Devant les difficultés de la vie et les situations tragiques de notre monde, il nous arrive de douter de la présence de Dieu et de son amour dans notre quotidien. Notre espérance est alors mise à rude épreuve.

Le temps de l’Avent nous rappelle que Dieu est toujours à l’œuvre dans nos vies et veut se faire proche de nous comme il l’a été dans la vie de saint Joseph. À ceux et celles qui cherchent un chemin vers Dieu, sainte Thérèse d’Avila disait : Ils n’ont qu’à prendre saint Joseph pour guide et ils ne feront pas fausse route. » Le frère André, lui, à tous ceux qui l’approchaient ne cessait de répéter : «Allez à Joseph, il saura vous écouter, il saura vous aider.» C’est pourquoi nous vous proposons pour cet Avent 2022 de prendre saint Joseph comme guide pour vivre ce temps de préparation à Noël. Que son cheminement de foi inspire le vôtre!

L’Avent 2022, une belle opportunité pour sentir et vivre, au cœur même des turbulences de notre temps, l’attention et la sollicitude particulière de Dieu pour chacun, pour chacune, pour l’humanité dans son ensemble et pour toute la création.

Pour sentir et vivre cette expérience exceptionnelle de l’attention de Dieu pour qui nous comptons au-delà de notre propre entendement, je nous invite à nous référer à l’aventure de Zachée dans Luc 19, 1-10.

L’anecdote peut faire sourire, mais la coïncidence est tout de même singulière. Alors que depuis quelques jours on assiste au coulage du béton des toits du nouveau pavillon d’accueil, il y a 85 ans presque jour pour jour se terminait le coulage du béton du dôme de l’Oratoire.

« Le Bon Dieu n’est pas loin de vous. Il est proche de vous. Chaque fois que vous dites Notre Père, il a l’oreille collée à votre bouche » disait souvent saint frère André.

Ces quelques mots disent l’essentiel de l’expérience spirituelle et mystique du petit frère convers, portier du Collège Notre-Dame, Ami de saint Joseph et portier de l’Oratoire Saint Joseph du Mont-Royal.

Sa méditation continuelle de la passion du Christ lui a permis d’expérimenter et de vivre, d’une manière exceptionnelle, le mystère de la proximité déroutante et déconcertante de Dieu, notre Père, à travers sa relation privilégiée avec Saint Joseph.

Le Centre d’archives et de documentation Roland-Gauthier a pu poursuivre un projet de description de nos photos anciennes grâce à une subvention de Bibliothèques et Archives nationales du Québec (BAnQ). Cette année, 1581 photos s’ajoutent aux 844 photos traitées en 2021.

Ces photos proviennent de 18 séries portant sur les thématiques suivantes : l’ouverture du tombeau du frère André, la chapelle primitive à différentes périodes, les différentes phases de la construction de l’Oratoire, la construction du jubé de l’orgue, l’installation de l’Orgue Beckerath et ses concerts, les évènements spéciaux dans la basilique, les vues aériennes sur l’Oratoire et les religieux de l’Oratoire.

Ce billet vous présente mes démarches de recherches, certaines de mes découvertes ainsi que mon coup de cœur.

Une oreille attentive

Si vous allez prier devant l’urne qui contient le cœur du Frère André, vous avez derrière vous une des trois scènes représentant des épisodes de sa vie: sa chambrette, au Collège Notre-Dame, d’où il contemplait souvent le nouvel Oratoire; le bureau où il a accueilli tant et tant de pèlerins; la chambre d’hôpital où il est décédé.

Des trois, la montre qui me frappe le plus, c’est la deuxième et voici pourquoi. On y voit le petit frère debout, le regard vif et accueillant. Il prête une oreille attentive à la personne qui s’adresse à lui. Ce qu’il en a reçu des pèlerins pendant plus de trente ans!

Au mois de juin 2022, j’ai été invité dans la ville de South Bend, en Indiana (ÉU), pour assister à un congrès sur les archives religieuses. L’événement se déroulait sur le campus de l’Université Notre-Dame. Cette institution partage des points en commun avec l’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal. D’abord, c’est un père de la Congrégation de Sainte-Croix, le père Édouard Sorin (1814-1893) qui en est le fondateur. Comme l’Oratoire, l’université est placée sous la protection de la Congrégation de Sainte-Croix. Mais surtout, le saint frère André y est très présent.

Dans la chapelle votive de l’Oratoire Saint-Joseph, huit stations de prière nous rappellent les différents titres sous lesquels nous pouvons demander l’intercession de saint Joseph pour nos nombreux besoins : consolateur des souffrants, espoir des malades, protecteur de l’église, patron des mourants, terreur des démons, soutien de la famille, force des cœurs purs.

La famille est une réalité, une institution naturelle que l’on retrouve dans toutes les cultures, même si la vie familiale se vit de façon différente selon les lieux et les époques.

Il est indéniable que notre vie familiale nous marque profondément. Il fût une époque durant laquelle vivaient quotidiennement dans la même maison : les grands-parents, les parents, les enfants et ici et là une tante ou un oncle. De nos jours, cette dimension intergénérationnelle est moins présente. Il reste que le réseau familial exerce toujours une certaine influence.

Le Centre d’archives et de documentation Roland-Gauthier accueille chaque année des stagiaires dans le cadre de leurs études en archivistique, en bibliothéconomie ou gestion documentaire. C’est avec plaisir que nous partageons avec vous le texte de Marc-André Ouellette, notre stagiaire en 2022.

En ce mois de mai, mois de Marie, je vous invite un moment à découvrir la place de la Vierge dans la vie de saint frère André.