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Ce matin-là, je devais prêcher sur l’Évangile de la multiplication des pains. Or je ne voulais pas parler encore du parallèle entre la multiplication des pains et l’Eucharistie. En relisant l’Évangile une autre piste se dessina avec les sept pains. On est dans un endroit désertique, loin de toute agglomération. Ça fait trois jours qu’une foule immense suit Jésus sans manger. Jésus est pris de compassion. Mais comment nourrir tous ces gens? Les apôtres n’ont que sept pains. Alors Jésus leur demande de les lui apporter. Les disciples obtempèrent. Jésus bénit les sept pains et demande aux apôtres de faire la distribution. Non seulement ils nourrissent la foule mais ils ramassent sept corbeilles de restes! Parce qu’ils ont mis leur indigence, leur pauvreté au service de Jésus, celui-ci a pu faire des merveilles.

Au printemps 2020, le Musée de l’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal devait présenter une exposition intitulée « Solargraphie dans la ville ». L’exposition n’a toutefois pas eu lieu en raison de la pandémie de Covid-19, l’Oratoire ayant fermé ses portes le 19 mars 2020, soit le jour même de la fête de Saint-Joseph!

L’année précédente, Fabrice Lassort, artiste-photographe français, était venu à Montréal à plusieurs reprises afin de réaliser un projet en collaboration avec le Site historique Marguerite-Bourgeoys et sa Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours ainsi que l’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal.

Depuis que j’ai commencé à travailler à l’Oratoire, il y a bientôt cinq ans, j’ai constaté que pour bien des gens, pèlerins comme employés, l’Oratoire est une histoire de famille. Pendant nos expositions d’archives, bien des gens nous ont approchés pour nous raconter comment leurs grands-parents ont participé à la construction de l’Oratoire, comment un vieil oncle a été guéri par le frère André ou leurs doux souvenirs de leurs visites avec leurs parents durant les années 50.

Cette année, le carême débute le 2 mars avec le mercredi des Cendres. Une période de quarante jours nous est proposée pour vivre une démarche spirituelle qui va nous conduire à la grande fête de la Résurrection, celle de Pâques. Nous débutons cette période avec une invitation à nous convertir et à croire en la Bonne Nouvelle.

À l’occasion de la Journée mondiale des malades, le pape François, dans son message écrit : « Le thème choisi pour cette journée : « Soyez miséricordieux, comme votre Père est miséricordieux » (Lc 6, 36), oriente avant tout notre regard vers Dieu « riche en miséricorde » (Ep 2,4) qui regarde toujours ses enfants avec un amour de père, même lorsqu’ils s’éloignent de lui. De fait, la miséricorde est, par excellence le nom de Dieu, qui exprime sa nature, non pas à la manière d’un sentiment occasionnel, mais comme une force présente dans tout ce qu’il accomplit.

On nous demande parfois si des mariages ont été célébrés à l’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal. De par son statut dans l’Église catholique romaine, le sanctuaire ne peut pas célébrer de mariage. Ainsi, contrairement aux archives d’une église de paroisse, le sanctuaire ne conserve pas de registres de mariage. Mais alors, pourquoi certaines personnes persistent en affirmant connaître quelqu’un qui s’est marié à l’Oratoire ?

Il est parfois déroutant pour les chercheurs qui fréquentent les archives du sanctuaire de constater que le nom du frère André est rarement prononcé dans les publications officielles de l’Oratoire. Il apparaît bien sûr ici et là, mais seulement en de très rares occasions et aucun article ne lui est spécifiquement dédié.

La Semaine nationale consacrée aux Aidants Naturels et aux Proches Aidants aura lieu du 7 au 13 novembre. Honorons le courage de ces êtres d’exception et reconnaissons leur valeur sociale.

Muni de son chapeau et de sa valise, saint André Bessette s’envolera vers Rome au cours de l’automne.
La maison généralice de la Congrégation de Sainte-Croix accueillera de précieux souvenirs du religieux en provenance de l’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal. Une photo du frère André encadrée avec une signature authentique ainsi qu’un chapeau représenteront le bâtisseur de l’Oratoire dans l’exposition qui réunira les figures saintes de la congrégation.

On y verra : Bienheureux Basile-Antoine Moreau (fondateur), Vénérable Père Patrick Peyton ainsi que Mgr Theotonius Amal Ganguly, Mgr Vincent McCauley et Frère Flavien Laplante dont l’introduction de leur Cause au Vatican leur confère le titre de Serviteur de Dieu.

Les archives de l’Oratoire recèlent un trésor unique : une collection de 10 000 photographies, prises essentiellement à l’Oratoire et datant d’entre 1904 et 1980. Créée par les religieux de la Congrégation de Sainte-Croix, dans le cadre de leurs fonctions au sanctuaire, cette collection présente différents aspects de l’histoire de l’Oratoire : l’évolution du site, la vie du frère André, les employés, les visiteurs importants, les petits et grands événements, etc. Celles-ci ont été subdivisées en 307 séries thématiques il y a quelques décennies.

Nous semblons bien être sur la voie de sortie de cette longue période marquée par la pandémie, même si le chemin demeure incertain et la crainte de nouvelles vagues toujours présente. Nous avons tous été affectés par cette crise et nous sommes conscients de l’importance de guérir les blessures causées par ces temps difficiles.

Les personnes ayant souffert de cette maladie ont eu besoin de soins médicaux et d’un temps de guérison plus ou moins long. Mais, tous et toutes, nous avons besoin de guérir de l’isolement, des éloignements, de la perte des repères qui donnent une direction à notre vie. Nous avons besoin de vivre à nouveau ces moments de fraternité : de célébration de la vie ou de soutien dans l’épreuve de la mort de parents ou d’amis.

Toute une aventure s’est jouée dans les pages de la revue L’Oratoire au cours de l’année 1954.

Nommé rédacteur-en-chef de la publication en septembre 1953, le père Émile Legault, c.s.c., publie en janvier 1954 un éditorial dans lequel il déclare « qu’il est temps, plus que jamais, d’une croisade pour le rajeunissement de saint Joseph ». Le père Legault n’y va pas de main morte : parlant d’un jeu scénique qu’il compose sur saint Joseph¹, il exprime le désir de « corriger l’image frelatée » de Joseph, image héritée des jeux de théâtres du Moyen-Âge que l’on nommait les Mistères².