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Le répertoire proposé pour ce moment festif traversera les siècles pour faire entendre des chants traditionnels d’ici et d’ailleurs.

Faites vos vocalises!

Le chef et directeur musical, Andrew Gray vous invitera à chanter avec le chœur, façon sing along.

Les Petits Chanteurs du Mont-Royal.

Andrew Gray, direction.

Basilique, 15 h 30

Entrée libre – contribution à discrétion

Comme chaque année, un concert festif sous le thème de la Nativité! Les chants traditionnels que tous aiment entendre et fredonner se mêlent à de vieux cantiques français et à des chants de Noël de différentes contrées. La soprano Catherine St-Arnaud et le chœur de jeunes filles Les Voix d’Elles, dirigé par Mariane Patenaude, sont accompagnés par l’ensemble instrumental Clavecin en concert, sous la direction de Luc Beauséjour.

Catherine St-Arnaud, soprano

Les Voix d’Elles

Marianne Patenaude, direction chorale

Ensemble Clavecin en concert

Luc Beauséjour, orgue, clavecin et direction

Concert en coproduction avec l’Oratoire Saint-Joseph et Clavecin en concert

Crypte, 19 h 30

Billets en vente ici

Avec l’Orchestre classique de Montréal

Joignez-vous à nous pour cette tradition fort appréciée du temps des Fêtes où l’orchestre fait résonner dans la superbe acoustique de la crypte de l’Oratoire Saint-Joseph le réconfort et la joie communicative du plus célèbre oratorio de Haendel.

Sous la direction du chef canado-israélien Roï Azoulay, un magnifique quatuor formé de solistes renommés, ainsi que les chœurs montréalais Les filles de l’île et Les chantres musiciens se joignent à l’OCM pour illuminer vos fêtes de fin d’année!

Orchestre classique de Montréal

Magali Simard-Galdès, soprano

Stéphanie Pothier, mezzo-soprano

Angelo Moretti, ténor

Phillip Addis, baryton

Filles de l’île, chœur de femmes

Les Chantres Musiciens, chœur d’hommes

Roï Azoulay, chef

Concert en coproduction avec l’Oratoire Saint-Joseph et l’Orchestre Classique de Montréal

Crypte, 19 h 30

Billets en vente ici

Quatuor de la Rive sous la direction d’Isaac Jobin

Crypte, 19 h à 21 h

Concert sous les chandelles présente une expérience musicale immersive et captivante avec l’événement « Concert féérique – Casse-noisette et les plus beaux classiques de Noël »

Billets en vente ici

Katelyn Emerson, orgue

Pour la première fois à Montréal l’excellente organiste américaine Katelyn Emerson nous fera le plaisir de sa présence à la basilique de l’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal. Elle interprétera un programme inspiré de Johann Sebastian Bach couvrant trois siècles de répertoire et mettant en valeur l’instrument de Rudolf von Beckerath.

Concert en coproduction avec l’Oratoire Saint-Joseph et le Festival Bach Montréal

Basilique, 15 h 30

Billet : 15 $ en vente ici

 

Dévotion à saint Joseph

En 2024, nous soulignons le 4e centenaire de la dédication du Canada à saint Joseph. Plusieurs instituts et congrégations religieuses du Québec lui portent une profonde affection qui remonte souvent aux tous premiers jours de leur existence. Nous les avons invités à nous parler de la place qu’occupe saint Joseph dans leur histoire. 

 

Les débuts difficiles d’une congrégation

 

En 1889, le père Joseph Brouillet, curé de Worcester (Massachusetts, États-Unis, dans le diocèse de Springfield), souhaite établir une communauté pour s’occuper des orphelins de la ville. Il convainc onze jeunes filles de la région de rejoindre son projet. Malheureusement, en 1891, un malentendu majeur conduit le curé à mettre à la porte toutes les filles qu’il avait recrutées. Accompagnées de trois orphelins, en plein hiver dans la rue, sans manteau et sans bagage, elles se réfugient chez des parents et des amis.

En quête d’un abri pour vivre ensemble, elles ne trouvent qu’une vieille masure abandonnée et inhabitable « qui n’a qu’un numéro pour l’empêcher de perdre son titre de résidence » (Garceau, pp. 100-101). Un bienfaiteur, M. Lévi Beaulieu, providentiellement leur donne 10 $ pour leur permettre de payer leur premier loyer.

Ce groupe de jeunes femmes est connu sous le nom des Oblates de Saint-François.

 

Saint Joseph à l’œuvre

 

Leur humble demeure sera un lieu privilégié pour les bontés de saint Joseph.

Au matin d’une tempête de neige empêchant la quête quotidienne, les sœurs constatent que le garde-manger est vide. « Les heures de disette sont celles de saint Joseph » disent-elles. Devant l’humble statue où « grésille le lampion des pauvres (un bout de ficelle dans du saindoux), toute la maisonnée s’est mise en prière pour crier famine. » Bravant la tempête, un inconnu frappe à la porte et verse le contenu de son panier rempli de pain. Un déjeuner d’action de grâces rassemble la petite famille autour du bon pain de saint Joseph. Le bienfaiteur leur communique également l’adresse d’une charitable dame à qui les Oblates pourront recourir quand leur dépense sera vide. (Garceau, pp. 115-116)

Un autre soir, c’est la sœur cuisinière qui n’a plus qu’un peu de semoule à servir pour le souper.  « Dois-je mettre la table malgré tout? » demande-t-elle à la Supérieure. « Oui ma sœur. Si nous n’avons pas de quoi nourrir notre corps, nous alimenterons au moins nos âmes par une bonne lecture ». À peine ce repas spirituel est-il commencé que, déjà, saint Joseph est touché de compassion. Il guide deux colporteurs arméniens vers « la Maison de misère ». Voyant la pauvreté qui y règne, ils retournent en ville chercher des provisions parmi leurs concitoyens. « C’est pour les Jésus-Christ de la côte, expliquent-ils pendant que l’épicier prépare une caisse de comestibles divers ». Les deux Arméniens « feront une petite collecte auprès d’amis de leur nationalité et plusieurs semaines consécutives, le samedi, ils apporteront cette aumône aux sœurs qui ne manqueront pas de remercier saint Joseph par une prière, un cantique … ou une nouvelle demande. Chaque jour, elles récitent les oraisons en l’honneur des sept allégresses de leur saint protecteur pour unir aux siennes leurs tristesses et leurs joies. » (Garceau, pp. 117-118)

 

Saint Joseph s’établit à Baie Saint-Paul

 

En 1891, par un long détour de la Providence, les Oblates de Saint-François trouvent refuge à Baie-Saint-Paul où elles sont acceptées à titre de communauté diocésaine par le Cardinal Mgr Louis-Nazaire Bégin, évêque du diocèse de Chicoutimi, à la demande du curé Ambroise Fafard, curé de Baie-Saint-Paul. Le 12 août 1892 la communauté prend le nom de Petites Franciscaines de Marie. Elles ont pour mission de prendre soin des personnes âgées et des malades mentaux.

Lors de la construction de la Maison Mère en 1900 « les Petites Franciscaines de Marie passent, avec saint Joseph, un contrat mi-spirituel, mi-temporel […]. Elles s’engagent à accomplir douze mille actes de vertu en échange de douze mille dollars sollicités de leur puissant protecteur. Leur prière ira en ce sens : Bon saint Joseph (…), s’excusent les sœurs, si nous vous demandons des piastres, ce n’est pas pour alléger le fardeau de la sainte pauvreté ». (Garceau, pp. 448-449).

Mère Marie-Anne-de-Jésus, la Supérieure générale, sera souvent contrainte d’engager des hommes à la journée, leur distribuant chaque soir leur salaire par incertitude du lendemain. Pourtant le travail ne sera jamais suspendu faute d’argent : saint Joseph intervient toujours même si, d’abord maître de foi aveugle et patiente, il attend parfois que la bourse soit au dernier sou.  Chaque mercredi est marqué de ses faveurs petites ou grandes.

Il y a encore tant à dire au sujet d’autres miracles issus du cœur de notre saint protecteur. Cela vous intéresse ? Vous pouvez en savoir davantage grâce à l’ouvrage de Michèle Garceau Par ce signe tu vivras Histoire des Petites Franciscaines de Marie,

 

Sœur Yvette Chamberland, pfm

Baie-Saint-Paul

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(1)       Michèle Garceau, Par ce signe tu vivras, Histoire des Petites Franciscaines de Marie, 1889-1955, Baie-Saint-Paul 1989, 4e édition Dépôt légal, Bibliothèque nationale du Québec.

La première statue de saint Joseph des Sœurs de Notre-Dame-du-Rosaire (Rimouski)

En 2024, nous soulignons le 4e centenaire de la dédication du Canada à saint Joseph. Plusieurs instituts et congrégations religieuses du Québec lui portent une profonde affection qui remonte souvent aux tous premiers jours de leur existence. Nous les avons invités à nous parler de la place qu’occupe saint Joseph dans leur histoire. 

Le dimanche 12 octobre 1879, Monseigneur Edmond Langevin, grand vicaire, bénit dans la chapelle de la communauté les statues de la Vierge-Marie et de saint Joseph.  Ces deux statues sont un don d’un citoyen de Rimouski, Aquilas Bégin, frère du Cardinal Louis-Nazaire Bégin, archevêque de Québec et de Désiré Bégin de Rimouski, cultivateur, notaire et inspecteur d’écoles.

Dans la chronique de la congrégation, il est souvent mention de prières célébrées devant cette statue, entre autres, les « sept douleurs et les sept allégresses de saint Joseph » récitées le mercredi de chaque semaine où l’on rappelle les mystères de la vie cachée de Jésus.

À l’hiver 1903 une postulante, mandatée pour le ménage de la chapelle, fait tomber par mégarde la statue de saint Joseph. Celle-ci se brise en mille pièces.  La sacristine ramasse les morceaux dans une chaudière et les porte à la buanderie pour les jeter.  On regrette vivement la statue : elle était si belle et représentait l’image d’un grand bienfaiteur de l’Institut.  Si bien que personne n’osa porter une main fratricide sur les restes qui demeurent là pendant trois jours.  Enfin, sœur Marie de Sainte-Jeanne-de-Chantal (Amélie Plamondon) se rend à la buanderie, regarde les morceaux, les prend un à un, les examine, recueille les miettes.  La tête séparée du tronc est intacte.  Elle répare le tout, refait des pieds, des mains, des bras et reforme les épaules.  Après mille et une précautions, met la statue sur pied : on la peint et on l’installe à la chapelle le jour de Pâques.  À vrai dire, elle porte encore de nombreuses cicatrices au cou, au dos et aux épaules, mais les plus évidentes ont été adroitement dissimulées.

En 1907, lors du déménagement vers le couvent neuf, la statue de saint Joseph quitte la vieille église de Rimouski pour la maison mère où on la retrouve toujours.  Il veille toujours sur nous.

Et encore aujourd’hui, tous les soirs à Vêpres, nous récitons cette prière Saint Joseph notre guide et notre bon père, secourez-nous dans tous nos besoins.

 

Sœurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire, Rimouski

Saint Joseph, père nourricier

En 2024, nous soulignons le 4e centenaire de la dédication du Canada à saint Joseph. Plusieurs instituts et congrégations religieuses du Québec lui portent une profonde affection qui remonte souvent aux tous premiers jours de leur existence. Nous les avons invités à nous parler de la place qu’occupe saint Joseph dans leur histoire. 

Reconnaissant déjà que saint Joseph avait eu sur terre la mission de veiller sur Jésus comme un père, le Pape Pie IX le proclame patron de l’Église universelle en 1870. Si Marie est la Mère de l’Église, saint Joseph en serait désormais le Protecteur ou le « père nourricier », comme on disait à l’époque.

Quand en 1880 et en 1881, la fondatrice Mère Marie Élisabeth (1840-1881) se tourne vers saint Joseph pour le prier et le faire prier, c’est bien au titre de « protecteur » ou de « père nourricier » qu’elle le fait.  Plusieurs des lettres à ses sœurs de Saint-Gabriel, Saint-Godefroi et de Port-Daniel en témoignent.

Aux sœurs de Saint-Gabriel, elle fait d’abord cette demande au début de 1880 : « Faites faire des neuvaines à saint Joseph par vos élèves, et dites-leur que si nous obtenons les grâces demandées, nous leurs fournirons tout ce dont ils ont besoin pour la classe. »

Elle leur écrit un peu plus tard : « Dites à vos enfants qu’ils prient beaucoup saint Joseph, s’il m’exauce je pourrai leur fournir plusieurs choses nécessaires. »

Elle leur demande encore, l’année suivante : « Faites prier pour nos malades et nos besoins. Faites faire le mois de saint Joseph. »

Au début the 1881, elle s’adresse ainsi aux sœurs de Saint-Godefroi : « Priez beaucoup saint Joseph pour obtenir une grâce que je demande; si je l’obtiens j’irai vous voir l’été prochain et vous emporterai à chacun un joli petit présent. » 

Quelques jours plus tard, elle fait à peu près la même demande aux sœurs de Port-Daniel. En pensant à leurs élèves elle leurs écrit d’abord ceci : « continuez à les faire prier […] saint Joseph pour nos besoins pécuniaires, car nous sommes fort à la gêne de ce temps-ci ».

Elle ajoute : « Que les enfants prient beaucoup saint Joseph pour notre grâce et promettez-leur chacun un beau présent si nous l’obtenons ».

 

Texte tiré de la Positio sur les vertus et la renommée de sainteté 1998, Chapitre VII. Itinéraire spirituel de la servante de Dieu (pp. 438 et 439)

 

Les Sœurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire de Rimouski

J.S. Bach et L.C. Daquin : un duel imaginaire

La Schola de l’Oratoire

Vincent Boucher, grand orgue

Mario Paquet, animation

Basilique, 15 h 30

Entrée libre (contribution à discrétion)

 

Concert exclusif avec les Petits Chanteurs du Mont-Royal

Direction : Andrew Gray

Animation : Vincent Boucher

Basilique, 15 h

Sur invitation seulement

Organisée par le Rassemblement des Chrétiens du Moyen-Orient.

Messe présidée par Mgr Christian Lépine, archevêque de Montréal.

Basilique, 16 h 30

Informations :
www.rcmo.ca
rcmo.infos@gmail.com

Concert au carillon restauré

Andrée-Anne Doane, carillonniste titulaire

Oeuvres de J.S. Bach et d’autres compositeurs

À l’extérieur, 14 h

Entrée libre

Concert spécial

Missa Redemptoris Custos (Daveluy)

Toccata et fugue en do majeur (Bach)

Aus tiefer Not schrei ich zu dir (Bach)

Vincent Boucher, organiste titulaire, grand orgue

Federico Andreno, orgue de chœur

Les Petits Chanteurs du Mont-Royal

Alain Duguay, baryton

Ensemble de cuivres

Andrew Gray, direction

Mario Paquet, animation

Concert en coproduction avec l’Oratoire Saint-Joseph et le Festival Bach Montréal.

Basilique, 15 h 30

Billet : 10 $

En vente ici