Jour 1 de la neuvaine
Du neuf à célébrer
« Vous avez appris qu’il a été dit aux anciens… Eh bien! Moi je vous dis… » (Mt 5, 21-22). Jésus élève ceux qui l’écoutent. Il formule des exigences fortes pour notre vivre ensemble. La colère, l’insulte et le mépris, ne doivent plus avoir cours parmi nous.
Jésus a l’audace de la radicalité et de la nouveauté. La même audace est réactivée au milieu de nous par les saints. C’est pour cela qu’ils nous parlent et nous entraînent. Saint Joseph a eu l’audace de la nouveauté, accueillant Marie, vierge, qui portait l’Enfant Nouveau.
Frère André a eu l’audace de la nouveauté, pour honorer saint Joseph sur la montagne, et puis pour oser guérir en toute simplicité par la foi et la compassion. Il avait reçu pour nous cette foi qui déplace les montagnes.
Quand nous venons à notre tour sur cette montagne, sommes-nous prêts à être renouvelés, chamboulés, déconcertés, purifiés? Aujourd’hui, nous entrons en travail de conversion.
La justice dont nous nous étions accommodés avant d’arriver ne suffit pas. La colère, l’insulte, la sévérité du jugement, doivent être déposées à terre. Nous devons maintenant nous approcher désarmés. Si je m’avance vers l’autel d’où montent nos prières à Dieu, portées par saint Joseph, suis-je prêt à me réconcilier avec mon frère, ma sœur, mon fils, ma fille, mon père, ma mère… et même avec celui ou celle dont je ne veux plus prononcer le nom?