Fidèles à Celui qui nous appelle à la rencontre… au-delà de toutes nos frontières
« Comment! Toi qui es Juif, tu me demandes à boire à moi qui suis une femme samaritaine? » (Jean 4, 9). Pour rejoindre la femme samaritaine, Jésus se met en situation de celui qui partage avec elle un même besoin. De plus, il accepte d’être le plus démuni, car il n’avait rien pour accéder à l’eau du puits qui pouvait étancher sa soif. Rencontrer une femme, une Samaritaine, en cette heure de grande canicule… au-delà des préjugés qui opposent Juifs et Samaritains, hommes et femmes de l’époque… et la rassasier à jamais…
Ainsi Joseph et Marie… Obligés de se réfugier dans une étable, ils ne pouvaient être accueillis que par des gens simples, des bergers qui leur ont apporté chaleur, musique, en compagnie de leurs animaux et des voix angéliques pour recevoir en échange Dieu lui-même fait Enfant.
Et le frère André… De santé fragile, il allait vers les personnes malades et souffrantes, avec la compassion même de Dieu. Une rencontre vraie, au-delà de toutes frontières, qui ne demandait aucune affiliation particulière sinon une confiance profonde dans cette quête de guérison pour continuer à servir.
L’Oratoire Saint-Joseph où nous vivons cette neuvaine pour la centième fois, cette année, est ce haut lieu de prières où nous venons de différents pays et cultures, dans l’espérance de la rencontre de Celui qui peut nous guérir et guérir nos familles, nos pays, notre terre.
Année après année, la Congrégation de Sainte-Croix, famille religieuse de saint frère André assume fidèlement cet héritage de compassion pour que des corps et des cœurs assoiffés de guérison continuent d’être bénis et deviennent à leur tour bénédiction pour notre monde.