En octobre 1909, le père Dion assiste à un concile plénier à Québec qui rassemble tous les évêques du Canada. Lors d’une session sur la piété populaire, un hommage particulier est rendu à saint Joseph, choisit comme patron de l’Église naissante au pays dès la Nouvelle-France. De retour à Montréal, il rédige aussitôt les statuts d’une association qui contribuera au rayonnement du sanctuaire : la Confrérie de saint Joseph1.
Les statuts sont approuvés quelques jours plus tard par l’archevêque de Montréal, Mgr Paul Bruchési. Les buts de la Confrérie2 (que l’on désigne aussi parfois sous le nom d’Association) sont simples : honorer saint Joseph, faire imiter ses vertus et attirer ses bénédictions sur l’Église, le pays, la jeunesse chrétienne et sur l’œuvre et l’enseignement religieux.
Cette Confrérie a laissé des traces discrètes. Cependant, un document retrouvé aux archives de l’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal permet de lever le voile sur une période de ses activités.