La croix, unique espérance

La croix, unique espérance

En cette année jubilaire, alors que l’Église nous invite à être des pèlerins d’espérance, nous pouvons reprendre ces mots surprenants tirés d’un hymne de VIe siècle « Salut ô croix, notre unique espérance », ce texte nous invite à jeter un regard sur le mystère de Pâques en reconnaissant que la mort du Christ sur la croix était le prélude à la résurrection, signe par excellence d’espérance.

Au temps de Jésus, mourir comme un criminel sur cet instrument de supplice qu’est la croix, était un signe de déchéance.  Pourtant, la mort du Christ sur la croix était déjà un signe d’espérance puisqu’il exprimait la victoire de l’amour sur la haine. « Il n’y pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime ».

Dire que la croix est notre unique espérance c’est aussi affirmer que l’amour, la non-violence, le pardon est notre unique espérance.

Tous les martyrs qui ont donné leur vie en demeurant fidèles à cet appel à aller jusqu’au bout dans le don de soi, saint frère André, comme tant d’autres saints, nous rappellent que le geste ultime d’amour est notre unique espérance.

Dans notre monde si souvent marqué par la violence, il peut nous sembler difficile de parler d’espérance. Malgré la violence et les guerres, nous retrouvons des exemples touchants d’hommes et de femmes qui donnent leur vie pour soulager la souffrance de leurs frères et sœurs.

Être des pèlerins de l’espérance c’est marcher à la suite de celui qui a donné sa vie sur la croix et qui nous invite à marcher sur ses traces.