Ce message nous rejoint aujourd’hui dans un monde où les ténèbres et la mort sont bien présents. Les attentats des derniers jours à Bruxelles nous rappellent tristement que l’être humain est toujours capable de faire surgir la haine et la mort. Il y a ici une manifestation frappante d’une réalité plus large, alors que dans des pays comme la Syrie et l’Irak des centaines de personnes meurent à chaque semaine et d’autres sont forcées de partir sur les routes du monde à la recherche d’une terre d’accueil.
Si les signes de mort nous arrivent avec une force et une brutalité qui attirent l’attention du monde, la force de la vie et de l’amour continue à faire son chemin, discrètement, sans faire de bruit. Des hommes et des femmes se donnent entièrement pour aider les personnes dans le besoin, d’autres travaillent à chaque jour pour éveiller les consciences afin de bâtir un monde plus juste où pourra régner la concorde et la paix.
Dans l’Évangile de la nuit de Pâques, nous entendons cette phrase « Ne cherchez pas le vivant parmi les morts », paroles étonnantes prononcées par deux personnages aux vêtements resplendissants devant le tombeau vide de Jésus. Cette parole nous invite à nous tourner du côté de la vie, non pas pour nier ces forces de mort mais pour travailler, dans ce monde trop souvent marqué par la violence, à faire surgir la lumière et la vie.
La lumière jaillie du tombeau nous invite à demeurer des hommes et des femmes ouverts, et résolus à travailler du côté de la vie. Pour que nous demeurions engagés sur ce chemin, chaque jour doit devenir pour nous un jour de Pâques, c’est-à-dire un jour nouveau où nous nous engageons du côté de la lumière et de la vie.
Portons la lumière.