La vie, l’amour, la mort
Ça y est, l’automne est déjà bien installé. En raison de la fermeture des musées, je vous invite dans ce blogue à découvrir notre patrimoine d’une toute autre façon. Sortons des murs de l’Oratoire et allons à la découverte d’un lieu en plein air hors du commun.
Les feuilles tombent doucement et la température se refroidit. Plusieurs amorcent la saison automnale, associée à la mort, avec tristesse. La peur de la finalité de la vie et des défunts est universelle et se manifeste de diverses manières d’une culture à l’autre. Pour l’Église catholique, la fête des morts est une occasion de célébrer la mémoire de ceux et celles que nous avons aimés1.
Dans cette optique, je vous propose de souligner la vie et le parcours de trois artistes qui ont laissé leur empreinte à l’Oratoire : Joseph Guardo, Louis Parent et Sylvia Daoust. Tous trois reposent à quelques pas du sanctuaire, au cimetière Notre-Dame des Neiges, à Montréal. Fondé en 1853, le cimetière offre près de 140 hectares où art et nature se côtoient.
Loin d’être un endroit lugubre, le cimetière est l’endroit idéal pour se ressourcer en temps d’incertitude. La flore luxuriante et la tranquillité de ces espaces permettent le repos et le recueillement. En portant notre regard sur le passé, nous pouvons ainsi nous fixer dans le présent et percevoir l’avenir avec sérénité et confiance comme le faisait frère André.