Saint frère André et la dévotion à la Vierge Marie
En ce mois de mai, mois de Marie, je vous invite un moment à découvrir la place de la Vierge dans la vie de saint frère André.
Les témoins des derniers moments de la vie de frère André rapportent que, quelques instants avant de mourir, ce grand ami de saint Joseph s’en est remis à Marie, il a dit :
« Ô Marie, Mère de mon doux Sauveur et ma tendre mère, protégez-moi et secourez-moi. »
On devine facilement que dans ses derniers moments, frère André reprenait des formules de prière qui l’avaient accompagné tout au long de sa vie. Ces invocations, comme son habitude de prier le chapelet, faisaient partie d’une tradition qui remontait à sa tendre enfance et qui s’est confirmée au fil de toute sa vie.
Devenu religieux de la congrégation de Sainte-Croix, il avait appris à prier Marie, la Vierge des douleurs, patronne principale de la congrégation. Dès le noviciat, les jeunes religieux étaient invités à reprendre les prières traditionnelles à Marie comme le chapelet et la litanie de la Vierge. Frère André accueillait avec bonheur cette invitation à prier la Vierge et ainsi poursuivre cette prière qu’il avait d’abord vécue sur les genoux de sa mère.
Cette pratique l’a accompagné tout au long de sa vie. Frère André ne se contentait pas de réciter son chapelet chaque jour. Il faisait de cette forme de prière un moyen précieux d’intercession auprès de la Vierge lui demandant ainsi son aide pour les centaines de personnes qu’il rencontrait.
Celui qui avait si souvent, pendant sa vie, invité ceux qui venaient à lui à prier saint Joseph avec ferveur et confiance savait aussi les inviter à se tourner vers Marie. Saint Joseph était comme un ami fidèle en qui on peut mettre toute notre confiance; Marie était sa mère du ciel. Azarias Claude, ami et confident du frère André disait
« Le frère André avait sûrement un grand amour envers la Sainte Vierge. Il avait l’habitude de tenir entre ses doigts les grains de son chapelet qu’il récitait tous les jours, et même plusieurs fois par jour. C’est d’abord parce qu’elle était la mère du Seigneur qu’elle devait être priée et honorée.
La dévotion de frère André envers Marie, tout comme sa dévotion à saint Joseph prend tout son sens dans le contexte de la Sainte Famille. Frère André disait : « Ne séparez jamais la dévotion à la Sainte Vierge de celle de saint Joseph et de notre Seigneur ; c’est la dévotion à la Sainte Famille. »
Ce qui rend cette famille absolument unique, c’est la présence en son sein du fils de Dieu fait homme. C’est lui qui est l’unique Sauveur, c’est en lui et par lui que Dieu s’est manifesté parmi nous; qu’Il se manifeste toujours.