Dernier jour de la neuvaine
Un héritage à retrouver
La parabole du fils prodigue, une des plus belles de Jésus! Elle nous fait entrer dans le cœur de Dieu, mais également dans le drame que vit notre humanité.
« Donne-moi la part de la fortune qui me revient. » (Lc 15, 12) C’est la tragédie humaine : penser être heureux sans Dieu! S’accaparer de tout, tout de suite : la nature au point de la détruire; l’autre au point de l’asservir, de le réduire à la pauvreté ou à l’esclavage.
« J’ai travaillé toutes ces années pour toi et pourtant! » (Lc 15, 29) Ainsi réagit l’aîné envers son père quand le fils cadet, dépouillé, revient à la maison et qu’il est accueilli dans la joie.
Au-delà de la parabole, notre Dieu ne fait pas qu’attendre notre retour. Il a envoyé son Fils Jésus sur nos routes à notre recherche. On l’a même retrouvé dans les endroits peu fréquentables. Sa vie s’est très mal terminée : crucifié! Et pourtant, c’est sur la croix qu’il nous livre le pardon de Dieu. Il meurt pour qu’avec lui nous renaissions à la vie et retrouvions l’héritage que seul Dieu peut donner : la vie en plénitude.
Tel est le plus bel héritage : recevoir Dieu comme Père et les autres comme des frères et des sœurs. Un héritage qui nous lance à la construction d’un monde de paix et de partage.