Jour 7 de la neuvaine à saint Joseph
Un héritage face à l’incroyance
Un contraste. C’est ce que présente le livre de la Sagesse dans la liturgie, aujourd’hui. D’un côté, des incroyants, proclamant haut et fort qu’il n’y a rien après la mort : « Nous sommes nés du hasard. Après, nous serons comme si nous n’avions jamais existé. » En face d’eux, des justes, des croyants dont ils ne peuvent supporter la vue : « Attirons le juste dans un piège, car il nous contrarie, il est un démenti pour nos idées, sa seule présence nous pèse. »
Dans l’évangile de Jean, ce passage où l’on cherche à arrêter Jésus. Lui, sans s’appliquer le mot, se présente comme un juste, dont la vie entière et la mission se définissent en fonction de « celui qui m’a envoyé ».
« C’était un homme juste » : encore le même terme. Pour Matthieu, il suffit à dire qui est Joseph. Quand, en songe, ce taciturne s’entend dire : « Ne crains pas de prendre Marie et prends bien soin de celui qu’elle va mettre au monde », il montre ce que cela veut dire. Un juste : quelqu’un comme Jésus, comme le croyant du livre de la Sagesse, qui sait ajuster sa vie au vouloir de Dieu. L’incroyance à l’envers.