Jour 8 de la neuvaine à saint Joseph
Un héritage face à l’opposition
L’opposition, les menaces de mort, la persécution. La liturgie nous fait sentir que nous nous rapprochons du temps de la passion. Dans la première lecture, Jérémie le prophète. Incompris, malmené, dont on cherche à se débarrasser : « Coupons l’arbre à la racine, retranchons-le de la terre des vivants, qu’on oublie jusqu’à son nom. »
Dans Jean, Jésus, mis sous mandat d’arrêt par les chefs du peuple : « Quelques-uns d’entre eux voulaient l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui. » Il s’en tirera cette fois, mais ce n’est que partie remise. La prochaine fois, les mêmes opposants auront pris leur décision : « Mieux vaut qu’un seul homme meure pour tout le peuple. » (Jean 11, 50)
L’opposition : Joseph aussi en a fait l’expérience. À l’égard, non pas de lui-même, mais du petit être qu’il avait accepté de prendre en charge : « Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr. » (Matthieu 2, 13) Une fois de plus, le voilà qui s’ajuste aussitôt : « Joseph se leva, prit l’enfant et sa mère et s’enfuit en Égypte. »