La vie pastorale à l’Oratoire Saint-Joseph

le grand saint
du quotidien
Joseph peut être présenté comme le saint du quotidien, à qui l’on a recours pour ses petits soucis comme lors de moments déterminants de la vie. Saint frère André avait une confiance sans bornes envers saint Joseph, son ami et son guide. Son rêve était de lui construire une chapelle sur le mont Royal; un oratoire pour le prier
Les foules ont vite afflué vers ce lieu. À la recommandation du frère André, on invoque le grand saint qui, selon lui, « ne laisse personne tomber en chemin ». Traditionnellement, on confie à saint joseph les enjeux reliés à la famille, au travail, à la santé, à la mort et aux besoins matériels. L’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal fondé en 1904 est le plus grand sanctuaire au monde qui lui soit dédié.
Neuf jours et une fête dédiée à Saint Joseph. Un moment fort de l’année à l’Oratoire.
L’huile de Saint-Joseph n’est pas un remède, encore moins un rite magique. Il faut d’abord y voir un geste de foi.
S’inspirant d’une dévotion qui se pratiquait déjà en France, le frère André prélevait de l’huile d’une lampe qui brûlait devant une statue de saint Joseph. Il recommandait aux malades de frictionner leur corps souffrant avec cette huile et de prier saint Joseph pour obtenir leur guérison.
Cette tradition se poursuit à l’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal. Un bassin d’huile végétale placé devant une statue de saint Joseph contient une flamme qui y brûle jour et nuit. Cette huile est embouteillée et disponible à la boutique.
Un ami, un frère,
un saint.
Le frère André, né Alfred Bessette, demeure certainement l’un des Québecois les plus populaires du 20e siècle. Bien avant qu’il soit canonisé, en 2010, la réputation de sainteté du frère André avait franchi les frontières et marqué des générations.
D’abord portier au Collège Notre-Dame puis gardien du lieu de prière qui s’est développé sur le Mont Royal, le religieux a accueilli des milliers de personnes souffrantes ou en quête d’espérance. Il les a écoutées leur recommandant de prier saint Joseph en qui il mettait toute sa confiance.
De nombreuses guérisons miraculeuses ont eu lieu et des cœurs se sont ouverts à Dieu. Aujourd’hui, saint frère André continue d’être une inspiration et un ami pour des femmes et des hommes de toutes religions.
Les évêques canadiens ont attribué à saint frère André le titre de saint patron des aidantes et aidants naturels au Canada le 30 septembre 2016. Ce titre de dévotion rappelle le lien très fort qui l’unit aux personnes malades ainsi qu’à celles et ceux qui se consacrent, chaque jour, à leur bien-être.
Il a fallu pas moins de soixante-dix ans pour conclure la cause de canonisation du frère André, fondateur de l’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal. Décédé le 6 janvier 1937 à l’âge de 91 ans, le frère André, né Alfred Bessette, a été élevé au rang de saint par l’Église catholique, le 17 octobre 2010.
À sa mort et même bien avant, il ne faisait aucun doute dans l’esprit des gens que ce religieux était un saint. Un million de personnes ont participé à ses obsèques à Montréal pour lui rendre un dernier hommage. Le petit frère qui avait fait tant de bien se voyait gratifié d’une accolade communautaire incomparable, témoignage d’une affection sans bornes et indéfectible. Mais il fallait faire davantage pour que sa sainteté soit reconnue et serve de modèle dans l’Église universelle.
Un geste de foi et d’hommage
Le culte de vénération des reliques est très ancien. C’est un geste d’amour envers une personne dont la sainteté est reconnue par l’Église, un geste d’hommage qui se vit dans la foi. Dans cet esprit, un reliquaire de saint frère André a été créé à la suite de sa canonisation.
Les communautés chrétiennes peuvent ainsi le recevoir et inviter leurs paroissiens à poser des gestes de vénération à son endroit. Partout où il passe, le reliquaire rassemble des foules nombreuses et recueillies. Cet engouement exprime bien l’affection des gens envers saint frère André
Adoration
du saint
sacrement
L’adoration du Saint Sacrement est un acte de dévotion très personnel, dans lequel chacun exprime sa foi à sa guise. De très nombreux hymnes et prières lui ont été consacrés. Parmi ceux-ci, nous vous proposons le texte du célèbre Panis Angelicus, l’un des hymnes liturgiques écrits par saint Thomas d’Aquin pour la fête du Saint Sacrement (appelée aussi Solennité du corps et du sang du Christ).
Jeudi de 9 h 30 à 16 h
(en silence à la chapelle du Saint-Sacrement, dans la basilique)
