Croire comme un immense oui à la vie


Chers amis, bien avant la pandémie, ceux qu’on appelle aujourd’hui nos anges gardiens s’incarnaient déjà dans les aidants naturels dont plusieurs ont pris saint frère André comme patron. À l’exemple de leur saint patron, les aidants naturels savent que la vie (quelle que soit l’épreuve que l’on vit maintenant) ne peut rien contre l’espoir, quand on veut croire. Croire comme un immense oui à la vie.


Le frère André nous fait découvrir dans la foi, la force de vivre une solidarité capable de faire reculer ce qui est cause de souffrance chez l’être humain. Frère André nous apprend le langage du cœur et celui de la foi, si précieux pour celles et ceux qui consacrent leur vie au service des personnes souffrantes et dans le besoin. Merci aux aidants naturels qui à l’exemple de saint frère André bâtissent un monde où la compassion et le souci de l’autre ne souffrent aucune exception. Ils peuvent faire leur ce bel hymne de Pâques qui proclame :

Jésus qui m’a brûlé le cœur
Au carrefour des écritures,
Ne permets pas que leur blessure
En moi se ferme :
Tourne mes pas à l’intérieur,
Force mes pas à l’aventure,
Pour que le feu de ton bonheur
À d’autres prenne!…
Et par ton nom dans mon regard,
Fais-toi connaître!

Chers amis aidants naturels, que saint frère André et saint Joseph veillent sur chacune et chacun de vous et vous aide, en ce temps de pandémie, à croire au Christ ressuscité, Celui qui a brûlé vos cœurs de son Amour. Et ça ira bien.

Père Jean-Pierre Aumont, c.s.c.