« Le frère André est décédé en laissant une renommée de sainteté, » disait le père Albert Cousineau, c.s.c., en 1949, lors du procès de béatification. « J’ai entendu parler de la sainteté du frère André par un grand nombre de fidèles de toutes les catégories : prêtres, religieux, évêques, professionnels, ouvriers, tant au Canada qu’en différentes parties des Etats-Unis, en France, en Italie, en Angleterre, en Amérique du SUD, en Egypte, en Palestine et aux Indes. » Et depuis, la liste n’a fait que s’allonger.
Tous ceux et celles qui l’ont approché ont reconnu en lui un homme de Dieu, un homme de prière remarquable. Malgré des occupations multiples et débordantes, Dieu a toujours gardé la première place dans son cœur. Entièrement disponible à l’action de Dieu, il a été choisi par Dieu, comme Joseph, pour faire des choses extraordinaires.
Dans les jours qui ont suivi son décès, les gens ont défilé jour et nuit devant sa tombe. Jour et nuit, il fallut cinq prêtres pour les fidèles qui désiraient accueillir en eux les signes de la miséricorde et de l’amour du Père dans le sacrement du pardon.